C'était juste au moment de la loi Veil de libéralisation de l'avortement, et les esprits tardaient à accepter ces nouveaux droits.
Elle m'a raconté que,
croisant fortuitement ce principal de lycée, bien des années après (vers le milieu des années 90, je crois), celui-ci était venu lui parler, lui remémorant cet épisode de leurs vies communes et la priant de bien vouloir l'excuser de l'erreur qu'il avait commise à l'époque de l'avoir fait accuser de la sorte.
C'était sans doute un peu tard, mais je crois que ça l'avait renforcée dans ses convictions, que l'on peut lutter pour faire avancer des idées, qui finissent par s'imposer ensuite. Bien qu'en l'espèce, et malgré les bientôt 40 ans de ces luttes et de ces lois, bien des combats restent encore à mener...
On aurait encore bien besoin de toi, Marie-France !
Jean-Baptiste.
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