Ce blog est dédié aux amis de MFRE (Marie-France Richard-Eliet), qui souhaitent partager leurs souvenir d'elle - Comment ça marche ? - Message d'accueil

lundi 29 octobre 2012

...et elle marchait

Qui n'a jamais partagé les pas de Marie-France, lors d'une marche, pour le plaisir ou pour défiler, en nocturne ou à tout propos.

MFRE marchait beaucoup :


...tellement qu'ici

lundi 22 octobre 2012

Elle chantait...

Marie-France chantait, chantonnait, souvent, pour un oui ou un non, juste quelques vers ou une chanson entière, au débotté, seule ou accompagnée.

Je me souviens de ces bouts de chansons, souvent entendus de sa bouche, comme "la semaine sanglante" ("ça branle dans le manche") de Jean-Baptiste Clément :

 
(chantée ici par Marc Ogeret)

ou aussi, évidemment,

mardi 16 octobre 2012

L’écharpe rouge

Comme toujours pile au jour de l'automne, les cotons de l'été laissent place aux douilletteries d’hiver. Les lainages tirés de leurs boîtes qui ne fleurent même plus la naphtaline, se déplient sur les cintres, s’empilent sur les rayons, gilets, bonnets, pull, sous-pull, avec ou sans col...

La fidèle Biyana qui m’organise ces chambardements, tombe sur un sac transparent, tel que le teinturier l’avait rendu, scellé, en mai dernier. Il contient un tissu rouge,
- Je le déchire, le plastique ?
- Bien  sûr !
-  Et pour le mettre où ça ? Qu’est-ce que c’est ?
- Tu le vois bien : un foulard. 
- Encore ? Ça vous fait le quatrième foulard rouge. Le tiroir en déborde. Que du rouge ! Et toujours le même rouge ! Purpuren, chez nous. Communiste !
Biyana est d’origine bulgare.
- Oui, carmin en français. Des cadeaux…
- Attends  avant de ranger celui-ci ! Je veux le prendre en photo.
Biyana me regarde avec attendrissement. Elle sait bien que mon appareil est nase et que mon talent atteint la nullité olympique.  De plus, tirer le portrait d’un bout de tissu rouge, quel délire !
Je prends ma photo quand même. Résultat pire serait impossible ! Quel artiste !




Ce que je n’ai pas dit à Biyana, c’est que ce foulard n’en est pas un ; j’y tiens parce qu’on me l’a donné, geste qui se vénère. Je l’appelle l’écharpe de Marie-France.

Retour en arrière : une fois de plus, je venais d’égarer mon cache-nez préféré. Rouge, évidemment.  Comme les parapluies ou les gants, ces bricoles vous échappent joyeusement. C’est pour ça que les étourdis les choisissent volontiers d’une couleur pimpante. J’avais dû raconter cette mésaventure à Marie-France. Histoire de me moquer de moi pour la faire sourire. Peut-être lui confier combien je trouvais compliqué alors d’en trouver un semblable : un cache-nez pétant le feu ! La mode à l’époque n’était plus à ce rouge soviet que je porte en secrète fidélité envers un grand-père aux Brigades internationales…

Quelques mois plus tard, à la belle saison, j’avais oublié ces confidences de cache-nez et jusqu’à l’usage d’écharpes sous les bouffées du printemps si bien établi, lorsque à l’occasion d’une autre halte parisienne, Marie-France tira d’un de ses cabas un paquet cadeau ficelé à sa façon.
- Regarde ce que je t’ai trouvé ! dit-elle.

samedi 13 octobre 2012

Les portraits de Leonor Fini

Marie-France possédait de belles reproductions de Leonor Fini, tel cet onirique tableau intitulé "la gardienne des sources" :


Étrange univers, mais si l'on regarde d'un peu plus près l'itinéraire de cette artiste, on comprend mieux ce qui a pu en rapprocher MFRE.

Elle possédait aussi

dimanche 7 octobre 2012

Les expressions préférées de MFRE

Marie-France usait fort habilement du langage : Elle aimait les mots, excellait à la joute verbale et pratiquait la répartie comme un sport de combat.

J'ai gardé le goût de cette invention verbale, dont on a déjà parlé ici et je me souviens de quelques autres expressions dont elle aimait user.


Qui n'a jamais entendu de sa bouche

lundi 1 octobre 2012

Des anges en isolateurs

Marie-France nourrissait une certaine passion pour les isolateurs électriques.

Vous l'ignoriez ; je n'invente rien : Elle s'était constitué une petite collection personnelle, que voici :


et