Ce blog est dédié aux amis de MFRE (Marie-France Richard-Eliet), qui souhaitent partager leurs souvenir d'elle - Comment ça marche ? - Message d'accueil

dimanche 1 septembre 2013

Marie-France et le Ginkgo Biloba

Je te fais parvenir une carte que Marie-France nous avait envoyé en remerciement d'un petit livre sur le Gingko Biloba et qui relate avec précision, humour et poésie la vie d'un petit Gingko que nous lui avions donné en provenance du parc de laTête d'Or de Lyon.



Nous avons gardé

vendredi 12 juillet 2013

Portrait d'André Verchuren en philosophe

Le récent décès du mythique accordéoniste André Verchuren me rappelle une anecdote que Marie-France aimait à raconter pour se moquer d'elle-même (activité qu'elle pratiquait fréquemment, avec un sens assez aigu de l’auto-dérision).


Lors de son arrivée dans la famille de Pierre, aux 1ères années de son mariage, elle fut parfois charriée par ses beaux-frères et belles-sœurs comme une intellectuelle, étiquette qu'elle ne reniait ni ne revendiquait, mais qu'elle ne pouvait ignorer, eu égard à son parcours universitaire et son premier métier de professeur de philosophie.

Décidés à lui faire une blague "potache", les frères et sœurs de Pierre (je ne sais plus lesquels ; peut-être oseront-ils se dénoncer) entreprirent de lui tendre un aimable piège :

mardi 2 juillet 2013

le tiroir aux marabouts


Tellement bourré, ce tiroir, qu'il s'est cassé la gueule.

Prévisible ! Il s'agit du petit tiroir en haut du secrétaire, celui où je fourre les cartes  qu'on ramasse au comptoir des hôtels, des restau, des boutiques. J'y vide mes poches. On ne sait jamais, ça peut être utile, ces cartes.  En fait, c'est plutôt nul. Un tel foutoir que je n'y retrouve jamais rien. Plus rapide de passer par internet.

Donc le tiroir, harassé de bristols, s'est cassé la gueule. Tous ces cartons jonchent l 'écritoire. Tiens, celui du Nambodaï, il y a un an que cette cantine thaï n'existe plus. Et pourquoi quatre , oui quatre, c'est du bégaiement, quatre bristol du Villaret, trop discret éden gastronome où je me rends les yeux fermés, la langue sèche et les dents gourmandes pour savourer le paradis de ma semaine ?  On m'y appelle par mon prénom ; ils ne me laisseront jamais en faim : qu'ai-je besoin de quatre cartes quand on a celle du cœur ? Envie de tout foutre à la poubelle, ces papiers inutiles !

Mais non : il faut trier, conserver, on ne jette pas les bouts de ficelle, les élastiques et les antiques bristols chéris du consommateur gavé, souvenirs de ripailles ou de fringues, d'un sourire parfois… Je ne me débarrasserai que des superflus, promis.

Je trie, donc.

Les trois quarts étaient à jeter.

Pourtant, j'ai hésité. En particulier pour les papiers, même pas du bristol, du pauvre papier cueillis aux bouches  du métro en des mains souvent africaines :


Ils vantent les mérites de marabouts parisiens, Monsieur ou Professeurs à majuscule grands-mediums-voyants-sérieux-discrets-efficaces-rapides… Tiens :

mardi 21 mai 2013

Cousinage à la mode de Bretagne

"L'éducateur d'hommes ("homme" désignant les membres de l'espèce humaine et pas seulement le masculin) se trouve dans tous les milieux : la famille, l'école, l'université, les hôpitaux, les entreprises de tous les secteurs de production... Bref, toute institution où les humains vaquent et gagnent leur vie. Ceux qui habitent ces institutions savent-ils toujours quelle est l'importance de la manière dont ils jouent leur rôle ? Savent-ils toujours qu'ils ont une lourde responsabilité dans la promotion d'êtres responsables, clairvoyants et courageux ? Savent-ils qu'il ne s'agit pas seulement de former de bons professionnels nantis de diplômes certifiant un savoir ? Sont-ils conscients qu'à n'importe quelle place, il est important que celui qui l'occupe soit un "honnête homme" et non une canaille ? Que ce soit quelqu'un dont la parole n'est pas trompeuse, témoignant à travers sa courtoisie que l'autre aussi existe ? Il importe que ceux qui disposent d'une parcelle de pouvoir et d'autorité ne soient pas des tueurs, ni des machines ni des robots, mais des parlêtres justes et droits. Sinon, comment transmettraient-ils de l'humain ?"

J'ai lu les livres de Charlotte Herfray avant de la rencontrer. Son écriture claire, sa générosité et son humanisme m'ont fait penser à plusieurs reprises à MFRE, aux souvenirs construits dans ma mémoire autour de

mardi 7 mai 2013

Angers

Je me décide à parler de Marie France, grande amie de Suzon en son temps (1961) à Angers et longtemps après aussi et de Pierre.
Ils ont débarqué tous les 2 à Angers. Lui à  l'EAG (école d'application du génie), elle a rejoint Suzon à l'école Sainte Agnès ; qu'enseignait elle ? ma femme, Suzon, l'allemand.

Puis je suis parti en Algérie laissant ma femme, en bonne mains, à plusieurs jeunes officiers !!! : (Bornens, Pleuvry, Pisot, Richard).
Je me souviens que Marie France qui attendait Damien et qui avait dû rester couché de longs mois ne se décidait pas à passer à l'acte à la fin et que Pierre sur sa Vespa la secouait sur  les pavés des rues angevines.

Nouveau souvenir quelques mois plus tard :
Pierre ayant été envoyé comme officier (en ce temps on faisait 28 mois de service) à Strasbourg,
nous sommes allés les voir ; ils habitaient un petit studio au dessus d'un bar "A LA LOCOMOTIVE" près de la gare de triage ; c'était très calme !!!!!!

Et là un jour Marie France qui changeait Damien l'a un peu délaissé sur la table (pour le langer) et

mercredi 10 avril 2013

Photos en provenance de Pierre Vigneau

Pierre Vigneau vient de m'envoyer ces photos de Marie-France en août 1984 avec sa sœur Marie-Hélène (la mère de Pierre), et respectivement leur mère (Hélène Eliet),



 puis leur père (Étienne Eliet) :