Ce blog est dédié aux amis de MFRE (Marie-France Richard-Eliet), qui souhaitent partager leurs souvenir d'elle - Comment ça marche ? - Message d'accueil

vendredi 12 juillet 2013

Portrait d'André Verchuren en philosophe

Le récent décès du mythique accordéoniste André Verchuren me rappelle une anecdote que Marie-France aimait à raconter pour se moquer d'elle-même (activité qu'elle pratiquait fréquemment, avec un sens assez aigu de l’auto-dérision).


Lors de son arrivée dans la famille de Pierre, aux 1ères années de son mariage, elle fut parfois charriée par ses beaux-frères et belles-sœurs comme une intellectuelle, étiquette qu'elle ne reniait ni ne revendiquait, mais qu'elle ne pouvait ignorer, eu égard à son parcours universitaire et son premier métier de professeur de philosophie.

Décidés à lui faire une blague "potache", les frères et sœurs de Pierre (je ne sais plus lesquels ; peut-être oseront-ils se dénoncer) entreprirent de lui tendre un aimable piège :

mardi 2 juillet 2013

le tiroir aux marabouts


Tellement bourré, ce tiroir, qu'il s'est cassé la gueule.

Prévisible ! Il s'agit du petit tiroir en haut du secrétaire, celui où je fourre les cartes  qu'on ramasse au comptoir des hôtels, des restau, des boutiques. J'y vide mes poches. On ne sait jamais, ça peut être utile, ces cartes.  En fait, c'est plutôt nul. Un tel foutoir que je n'y retrouve jamais rien. Plus rapide de passer par internet.

Donc le tiroir, harassé de bristols, s'est cassé la gueule. Tous ces cartons jonchent l 'écritoire. Tiens, celui du Nambodaï, il y a un an que cette cantine thaï n'existe plus. Et pourquoi quatre , oui quatre, c'est du bégaiement, quatre bristol du Villaret, trop discret éden gastronome où je me rends les yeux fermés, la langue sèche et les dents gourmandes pour savourer le paradis de ma semaine ?  On m'y appelle par mon prénom ; ils ne me laisseront jamais en faim : qu'ai-je besoin de quatre cartes quand on a celle du cœur ? Envie de tout foutre à la poubelle, ces papiers inutiles !

Mais non : il faut trier, conserver, on ne jette pas les bouts de ficelle, les élastiques et les antiques bristols chéris du consommateur gavé, souvenirs de ripailles ou de fringues, d'un sourire parfois… Je ne me débarrasserai que des superflus, promis.

Je trie, donc.

Les trois quarts étaient à jeter.

Pourtant, j'ai hésité. En particulier pour les papiers, même pas du bristol, du pauvre papier cueillis aux bouches  du métro en des mains souvent africaines :


Ils vantent les mérites de marabouts parisiens, Monsieur ou Professeurs à majuscule grands-mediums-voyants-sérieux-discrets-efficaces-rapides… Tiens :