Agnès LEHUEN, ma "stepmother in law", qui sait de quoi elle parle, m'envoie ce joli mot, qu'elle m'autorise à diffuser ici. Merci Agnès :
Dix ans déjà, comme je me dis si souvent quatre ans déjà... Comment peut-on survivre à un évènement aussi terrifiant, aussi impensable ? Et surtout comment peut-on vivre sans ceux qui nous ont été aussi indispensables que l’eau que nous buvons ?
Mais l’âme humaine est ainsi façonnée que sans jamais “s’y faire”, nos disparus deviennent - du moins c’est ainsi que je le ressens - des esprits tutélaires auxquels on se réfère mentalement “qu’aurait-il dit, qu’aurait-elle pensé” ? Et puis, il y a aussi le plaisir doux-amer de retrouver un regard, une expression, une habileté verbale, dans leur descendance...
Cher Bati, je n’ai pas assez souvent rencontré ta mère pour avoir des souvenirs à partager, mais
tu sais combien j’avais été frappée par la cérémonie que vous aviez préparée à son intention, par la sincérité des paroles prononcées, la vérité de sa personne qui transparaissait dans tous ces témoignages, si loin des discours de circonstances.
tu sais combien j’avais été frappée par la cérémonie que vous aviez préparée à son intention, par la sincérité des paroles prononcées, la vérité de sa personne qui transparaissait dans tous ces témoignages, si loin des discours de circonstances.
Cette belle cérémonie a été mon modèle pour celle que nous avons offert plus tard à la mémoire de François.
[...]
Je ne doute pas que MFRE vous aidera également à partager les souvenirs d’une femme remarquable, à vous la rendre une nouvelle fois présente, dans une communion des esprits qui ne change rien à l’absence irrémédiable, mais adoucit la peine.
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