Mais parce que sinon, elle serait tombé dans la piscine...!
Quelques précisions peut-être sur cette fameuse anecdote familiale ?
La scène (qui n'est pas non plus très importante, concédons-le avant tout) se passe en 1971, à Abidjan, devant la piscine de l'Ambassade de France en Côte d'Ivoire, où a lieu une réception en l'honneur de la venue du Président français Georges Pompidou en visite officielle. Beaucoup de ressortissants français y sont invités (Et oui, c'est déjà la françafrique !).
Marie-France serre la main de Pompidou, c'est l'usage, et tente de repartir au milieu d'un flot humain qui se masse, comme elle, au bord de la piscine. Elle ne parvient pas à s'en extraire et, pour éviter de tomber dans la piscine, elle se laisse entrainer à nouveau par le flux vers le Président en visite. Nouvelle poignée de main, mais au milieu de cette foule, le "remake" passe inaperçu.
Las, une nouvelle tentative infructueuse d'exfiltration la voit encore préférer l'élu à la baignade : Elle se présente une troisième fois pour saluer Jojo, qui, cette fois, la reconnait et lui demande poliment si il ne vient pas déjà de lui serrer la paluche, ce à quoi elle répond qu'elle n'y peut rien, mais que c'était ça ou un bain forcé. Fin de l'histoire (visiblement, elle parviendra enfin à repartir sans se mouiller et évitera la honte d'une quatrième confrontation).
Il n'y a aucune gloriole à cette anecdote, mais je trouve qu'elle lui ressemble bien dans le sens où, loin de se démonter dans une situation pour le moins inhabituelle, si ce n'est embarrassante, elle assuma tranquillement l'entorse au protocole, sans plus de considération envers l'homme ("normal", après tout - déjà) qu'elle avait en face d'elle.
Si ça vous rappelle des souvenirs, exprimez-vous (il suffit d'envoyer un email à message@mfre.fr (ou de regarder ici où tout est expliqué en détail).
Jean-Baptiste.
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