La première est une chaise en skaï qu'elle avait décoré en inscrivant sur le coussin, au feutre noir, un texte enspiralé, que vous pouvez découvrir ici :
La deuxième, qu'elle m'a offert, a une histoire plus singulière, puisqu'elle l'avait "trouvée" dans la rue, à Limoges, sur un trottoir face à la Mairie.
MFRE avait récupéré cette chaise, qui trainait sur ce trottoir, en se disant qu'elle semblait en bon état et ne méritait pas de finir dans la benne d'un quelconque camion de la municipalité à la recherche d'encombrants délaissés. Elle l'a rapatria donc chez elle, comme pas mal d'autres choses de ce genre, glanées en pleine rue.
L'histoire pourrait s’arrêter ici, mais elle est en fait à la fois plus compliquée et plus drôle :
Le lendemain, quelle ne fut pas sa surprise en repassant au même endroit, de trouver sur ce même bout de trottoir, une autre chaise, parfaitement semblable à la précédente, mais avec, cette fois, assise dessus, la dame pipi qui officiait dans les toilettes publiques de la Mairie de Limoges.
Elle avait donc, sans le savoir et en toute bonne foi ravi la chaise de cette infortunée employée municipale, qui, heureusement pour elle, en possédait une jumelle.
Je ne crois pas qu'elle lui avoua son forfait, mais en tout cas, la chaise, moi, je l'ai, et je la trouve fort belle, pour une chaise de dame pipi (sans dévalorisation aucune pour ce précieux métier, qui se perd au profit d'édicules aussi électronisés que froids et souvent dysfonctionnels).
Mes chaises bizarres, je les aime.
P.S. : Mon père me précise que maintenant, à la place de la pissotière en question, se trouve l'aquarium de Limoges. Si quelqu'un se sent d'aller leur subtiliser une de leurs chaises (forcément design), je suis preneur (pourquoi n'entamerais-je pas, en souvenir de ma mère, une prometteuse carrière de voleur de chaises ?).
Jean-Baptiste.
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