L'épisode familial connu sous le nom du "soliflore de l'hôtel Ivoire" en témoigne plutôt bien.
Elle prenait un pot dans un bar de ce mythique hôtel ivoirien (la seule patinoire permanente de toute l'Afrique de l'Ouest, à l'époque, au début des années 70) avec une copine (notre voisine de la concession, je crois), et
le soliflore posé sur la table lui ayant tapé dans l’œil, elle le fourra ni plus ni moins dans son sac à main, au moment de quitter le palace (fleur comprise, car ce genre d'exercice doit être exécuté promptement et ne tolère évidemment aucun atermoiement).
Las, le vase n'était pas vide et l'eau s'écoulait très visiblement du sac lorsqu'elle salua le serveur qui lui tenait la porte.
Elle continua comme si de rien n'était, malgré la chute d'eau qui la trempait copieusement et laissait dans son sillage une flaque pour le moins suspecte.
Mais pourquoi offrir à autrui le visage du doute, quand "le monde vous appartient" ?
Jean-Baptiste.
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