Ce blog est dédié aux amis de MFRE (Marie-France Richard-Eliet), qui souhaitent partager leurs souvenir d'elle - Comment ça marche ? - Message d'accueil

mercredi 22 août 2012

Une photo de MFRE, jeune maman

Sur cette photo, Marie-France, jeune maman, avec ses sœurs et belle-sœur :



La photo a été prise le 6 septembre 1964 (c'est écrit juste au-dessus).

Il y a là, de gauche à droite : Suzanne Dykmans, Marie-France et son fils Damien, Alika et son fils Stéphane, Marie-Hélène et son fils Pierre, Lucy, femme de Jean-Marie et son fils Jean-Bernard.

Là encore, son regard porte ailleurs. Pourtant elle est bien là, sous le regard des autres et... dans la lumière.

Merci à François Perreau d'avoir retrouvé cette photo.

Jean-Baptiste.

4 commentaires:

  1. Cette image est une réalisation de Jean-Marie Eliet, seul à venir armé d’un appareil photo au baptême de Pierre Vigneau, âgé de 83 jours et peu flambard sur le bras de sa si souriante maman !

    Ce jour-là était un dimanche. Encore d’été - à une époque où l’année scolaire commençait plus tard qu’aujourd’hui : donc un jour propice aux réunions, en ce lointain Dunkerque, de familles écartelées entre Douai, l’Ouest, la Normandie, le Midi… En concertation avec chacun, les jeunes parents avaient fixé la cérémonie du baptême, si importante pour Hélène et Étienne Eliet, à cette date.

    La photo a donc été prise après le baptême de Pierre Vigneau lors de rafraichissements servis dans leur logis, au septième d’une HLM du Bld Paul Verley. Les épisodes et les prolongements de cette réunion de famille n’ont que peu d’importance dans le splendide rayonnement de MFRE mais j’en raconterai volontiers les soubresauts amusants pour la petite histoire de la famille Eliet… et les caractères de haute trempe d’Hélène et de sa fille Marie-France.

    Robert Vigneau

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  2. Oh, oui, cher marrain, raconte-nous donc ces soubresauts !

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  3. “Là encore, son regard porte ailleurs. Pourtant elle est bien là, sous le regard des autres et... dans la lumière. “ écrit Jean-Baptiste…
    Oui, il ne s’agit pas d’interpréter les regards des morts mais cette image pose quelques questions : sans entrer dans les affrontements qui déchirent toute famille, il convient de préciser certains détails utiles à notre lecture.

    A commencer par la présence des enfants et donc la volonté du photographe Jean-Marie de regrouper trois générations.
    Car enfin, ne s’agit-il pas ici des quatre premiers petits-enfants (mâles !) du couple d’Etienne et Hélène Eliet ? (à vérifier pour Jean-Bernard). Si bien qu’on attendait à gauche du divan - si court qu’on a dû rajouter une chaise à droite pour inclure Lucy dans la scène ! – on attendait la véritable grand-mère, Hélène Eliet, et non sa belle –sœur, la merveilleuse grand-tante, Suzanne Dyckmans.
    Tante Suzon, à la joie contagieuse et d’autant plus valeureuse qu’elle en avait connu, des amertumes, en sa vie, notre chère Tante Suzon faisait l’impossible pour égayer ces raccommodages familiaux en feignant de les ignorer… Hommage lui soit rendu ici : sur son épaule, moi, je vois pousser une aile d’ange !

    Mais le regard buté de Marie-France ? Gravement à l’écart des sourires unanimes.
    Est-il fixé sur l’absence concertée de sa mère qui avait certes consenti à assister au baptême mais refusé les retrouvailles de notre invitation subséquente? Marie-France songe-t-elle à la stratégie qu’elle allait déployer à l’occasion de cette échappée dunkerquoise, pour poser Damien dans les bras de sa mère, ce petit-fils volontairement ignoré ? Comment l’amener à accepter son mariage d’amour avec Pierre ? Se réjouir du présent pacifié ?

    Entre nous, en douce, j’avais demandé au prêtre de lire devant les fonts baptismaux où la famille entière s’était regroupée, la fameuse parabole de l’enfant prodigue. Il avait paru étonné.
    - La connaissez-vous, vous-même ? me demanda-t-il.
    Je reconnus mon ignorance. De plus, le lieu ne s’y prêtait pas.




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  4. Ce ne sont pas les 4 premiers petits enfants mâles du couple Etienne-Hélène Eliet, car il y av ait déjà chez Jean-Marie et Lucy deux autres enfants, un fils, Jean-Pascal, leur second enfant et une fille, Sylviane, l'aînée.

    Alika

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